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Depuis le génocide en 1994, entre la France et le Rwanda, un si long chemin diplomatique - Le Monde

29 Mai 2021 Hervé Berville Presse

RÉCIT I La rencontre entre Emmanuel Macron et le président rwandais, Paul Kagame, lundi 17 mai, à Paris, est une étape majeure dans les relations entre les deux pays. L’aboutissement d’un sinueux processus historique, entamé après le génocide de 1994.

L’heure de la réconciliation entre la France et le Rwanda est-elle arrivée ? Vingt-sept ans après le génocide des Tutsi, qui a fait près de 1 million de morts entre avril et juillet 1994, on veut le croire au sommet de l’Etat français. Emmanuel Macron reçoit son homologue rwandais, Paul Kagame, lundi 17 mai, à Paris, en marge d’une conférence sur le Soudan et à la veille d’un sommet sur le financement des économies africaines. Les deux hommes « ont pris l’habitude d’échanger en anglais dans un climat de confiance, de sincérité et de respect », précise un membre de l’entourage du chef de l’Etat. Au cours de sa visite, Paul Kagame doit aussi s’entretenir avec d’anciens officiers de l’armée française, dont le général Jean Varret, responsable de la mission de coopération de 1990 à 1993, qui s’était opposé à sa hiérarchie lors de la tragédie.

Cette rencontre avec Emmanuel Macron était la première depuis la remise, courant mars, du rapport de la commission d’historiens dirigée par Vincent Duclert, dont l’objectif était d’analyser le rôle de la France au Rwanda de 1990 à 1994. En concluant à « un ensemble de responsabilités lourdes et accablantes » de l’Etat français, mais en écartant une complicité de génocide, celle-ci a permis de faire un pas vers une vérité historique et contribué ainsi à un rapprochement diplomatique. Trois semaines plus tard, le rapport Muse, du nom d’un cabinet d’avocats américain mandaté par le Rwanda, a abouti aux mêmes conclusions. Dans la foulée, les déclarations du ministre rwandais des affaires étrangères rwandais, Vincent Biruta, indiquant au Monde que « la question de la complicité [ne serait] pas portée devant une cour », ont signé une autre avancée. « C’est une normalisation diplomatique, se réjouit-on à l’Elysée. Un ambassadeur français [le poste est vacant depuis 2015] devrait être nommé à Kigali cet été. Des noms circulent déjà. » ...


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